Assassin’s Creed: Syndicate, capuche tendance 2015

Publié initialement le 12 Novembre 2015

Les assassins sont de retour (encore) ! Après un épisode plein de bug et d’erreurs colossales, la saga Assassin’s Creed revient avec son opus “Syndicate”. En tout juste un an, Ubisoft s’est mis sérieusement au boulot (on y croit…) pour nous sortir un jeu qui est censé envoyer du lourd. Et il semblerait que malgré cela, la presse vidéo-ludique ne semble pas trop apprécier cet épisode.

Suis-je d’accord avec eux ? Non, et je vais vous expliquer pourquoi.

Depuis l’épisode Unity, la crédibilité de la saga a pris un sacré coup (Malgré un épisode Rogue assez réussi). Mais Assassin’s Creed Syndicate rattrape clairement les erreurs du passé. Reprenant toujours les même principes : un enchainement de missions avec des objectifs principaux comme optionnels, prenant place dans un monde ouvert truffé d’item à collecter, de manière à débloquer des pièces d’équipements pour renforcer votre personnage, aussi bien pour sa force physique, que pour son charisme. Tout ça dans un environnement temporel et spatial, à un moment-clé de l’Histoire de l’Humanité (Ici l’époque victorienne où la révolution industrielle frappe de plein fouet). Jusque là, tout va bien.

Londres : une ville… Qu’elle est bien pour y vivre.

Assassin’s Creed n’a jamais été bien célèbre pour ses progrès dans le domaine graphique. Unity, était la promesse d’un environnement soigné grâce à un effort sur des textures plus détaillées. C’était le cas, sauf que ces dernières mettaient un temps fou a charger, et causaient des ralentissement, des chutes de FPS à tout bout de champ. Syndicate lui, montre de beaux décors, et de rares baisses de FPS (tout n’est pas parfait). Du coup pour que ces textures ne soient jamais floues comme si elles apparaissaient en pleine partie, les chargements au démarrage du jeu se font toujours assez longuets mais cela en vaut la chandelle.

Au niveau des PNJ, la foule est moins nombreuse qu’avant et c’est temps mieux (aussi une raison du ralentissement). Ils ne sont plus aussi bêtes, et ne font plus la même file d’attente qu’avant pendant les combat, pour le peu que vous y prêtez attention en contrant leurs coups. Il y a tout de même son lot de problème, question IA. Souvent, lors de l’interaction “discrète” avec certaines de vos cibles, elle disparaitront totalement ! Également, un autre problème que j’ai constaté, parfois quand un ennemi grimpe en calèche pour s’enfuir, celui-ci se dresse sur son siège et devient intouchable. Malgré cela, la diligence ne manquera pas de partir comme une fusée. Des bugs qui seront certainement corrigés dans les jours futurs. En attendant, la seule méthode pour leur échapper est de réinitialiser le niveau via le menu pause. En parlant de calèche, le système de course dans ces dernières est assez brouillon. En effet, tels des PNJ à part entière, les rues en foisonnent et en débordent. Ça devient donc assez dur de circuler correctement sans péter la tronche à un passant, ou dégommer un lampadaire qui n’avait pourtant rien fait de mal. Mais au fur et a mesure que l’on conduit, ce chaos devient vite habituel, et l’on n’y prête plus attention.

Merci Batman!

Parlons Gameplay. L’année dernière, de nouvelles bases de déplacements ont été posées avec Unity. Mais la quantité monstre de bug n’avantageait pas cette nouvelle fonctionnalité.

Dans Syndicate tout est arrangé, les fenêtres parfois inaccessibles faute de bug, sont maintenant traversables grâce à L1/LB, des cheminées autrefois anarchiques à esquiver, maintenant facilement contournables, ainsi que des notifications en cas de chutes mortelles potentielles. Mais la grosse nouveauté de déplacement reste le grappin (coucou Batman). Big ben est un monument des plus minuscules maintenant, un coup de grappin et hop ! Vous voilà au sommet, un fossé béant entre deux bâtiments, tac ! vous voilà de l’autre côté. Un outil que les puristes pourront mettre de côté, la grimpette peut toujours être faite à la main.

Au niveau du combat, on ne change pas vraiment les habitudes, ils font peut être un peu la queue pour se faire dézinguer mais il y aura quelques courageux pour foncer vers vous. De plus, il est maintenant question de combo. Pour assassiner vos cibles avec efficacité, facilité et style choisissez vous même, et en faisant ça vous pourrez également enchainer plusieurs coups avec plusieurs de vos outils (recoucou Batman) chose impossible avant.

S’il-vous-plait maestro

Alors là on va certainement passer par le meilleur point du jeu. La bande son est ma-gni-fique, on ressent vraiment l’ambiance londonienne. Lors des bastons on entend souvent le même refrain mais en dehors de ce détail, chaque quartier possède son morceau différent. On peut croiser des chœurs qui ne manqueront pas de vous chanter “God Save the Queen” et autres hymnes anglais de l’époque. Une superbe qualité on n’en démord pas. Le doublage est assez réussi, (pour les protagonistes en tout cas, tout ce qui n’attrait pas à l’histoire principal se retrouve en VO) mais le motion capture de plus en plus performant de nos jours ne s’adapte donc pas du tout au script. C’est juste un détail, mais un peu dérangeant cela dit. Petite note sur la bande son, lors de certaines missions, des musiques me rappelait vraiment Fable, je dis ça, je ne dis rien…

Un bon exemple de vents et cordes, cette musique est présente lors d’une mission consistant à libérer des enfants, en évitant vraiment de se faire repérer… Je trouve que ça colle super bien!

Père Dickens, raconte nous une histoire!

J’ai l’impression que depuis Assassin’s Creed 3, le scénario part en sucette. Même si Rogue vient pousser le vice jusqu’à le rendre fascinant voire exceptionnel (pas du tout objectif). Assassin’s Creed Syndicate raconte encore une histoire de truc d’Eden à récupérer selon des souvenirs des ancêtres, tout ça on connait et ce sera certainement le même pour tout les jeux suivants. Mais en revanche l’histoire concernant les jumeaux Jacob et Evie Phrye reste assez sympathique pour ne pas dire captivant. En effet, on s’attache très vite aux deux jumeaux, l’un est excentrique mais a de grandes valeurs et une fierté bien placée, tandis que l’autre est droite mais reste une rêveuse débordante d’imagination. Grâce à cela, on aime suivre leurs aventures, et on espère le meilleur pour ces deux joyeux lurons. On remarque également qu’ils ont une forte personnalité, lorsque l’on croise des personnages des plus étranges, dont les noms ne vous serons forcément pas inconnus: Charles Dickens, Frédéric Abberline, Charles Darwin ou autres Karl Marx. Les bouts d’histoires les concernant, sont également assez jouissif à découvrir, nombres événements clés de l’histoire seront cités en leurs compagnie.

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