Comment je suis devenu riche grâce aux cryptos et aux NFT

Petite note : Ceci n’est pas le retour de Vaikarona. C’est juste le début de la fin ou qqch comme ça

Coucou. Vous vous demandez peut-être ce que deviennent certains gens ici ? Je vais répondre pour ma part.

Depuis quelques temps j’ai repris goût à l’écriture. D’essais hasardeux noyés dans la dépression sont nés de nouvelles habitudes et des retrouvailles. Je me suis repris à aspirer à mes projets d’enfance, à ces rêves qui devenaient si lointains quand la seule chose en ligne de mire étaient des idées mortifères. J’aimerais dire qu’écrire m’est devenu si facile que je touche des doigts le bonheur et la fortune. La route est longue et les prochains jours s’avèrent lumineux mais il n’y a pas que les bonnes choses qui reviennent quand vous allez mieux.

Je suis désormais victime d’un complot, une terrible machination qui s’en prend nerveusement au cerveau. Chaque fois que je formule une pensée et que j’ai le malheur de m’extasier devant elle, s’opère une invasion d’innombrables autres pensées. Elles prennent du volume mais se livrent aussi une tumultueuse guerre intestine : elles exigent que j’en destitue d’anciennes pour en livrer de nouvelles. Ce conflit n’en finit jamais et ne donne jamais le temps d’une victoire. Impossible de poursuivre, continuer ou achever le moindre texte. Tout ce que je vois ce sont des idées qui ne cessent de naître et flétrir. Pour le dire sans formules alambiquées, j’ai un petit syndrome de la page blanche.

Et puis je découvre le comble. Les idées d’origine derrière chacun de mes textes, celles qui ont recruté ma motivation n’étaient peut-être pas miennes. On a investi en moi un désir et l’instrument de cette manipulation n’est pas anodin. C’est ce qu’on appelle dans le jargon, une marchandise, un stock sous la forme de lectures, d’articles, de livres et autres médias. Ce sont ces choses-là qui ont instillé une obligation de création. Si je n’écoule pas les idées qui m’ont été vendues pour en former de nouvelles, je deviendrai fou. Je crois… Je crois que je suis victime d’un système pyramidal de Ponzi. Pour le dire sans formules alambiquées, j’angoisse sa race quand je vois le talent autour de moi et je voudrais moi aussi créer de belles choses.

Vous voyez ou je veux en venir ? Si l’on a entendu parler de schéma pyramidal ces dernières années c’était pour désigner les cryptomonnaies et les NFT. Jouer sur la pauvreté, l’ignorance et la faiblesse et la naïveté pour leur promettre monts et merveilles. N’est-ce pas la même chose qui se produit dans l’écriture ? On s’imagine profiter du cours du Bitcoin de la même façon qu’on voudrait percer sur fanfiction.net. On pense détenir des propriétés intellectuelles sur internet de la même façon qu’on se croit original sur internet. Pour le dire sans formules alambiquées, j‘ai des comparaisons sacrément pétées pour dire que j’aime bien écrire.

Afin de me hisser au sommet de ces pyramides, j’ai décidé de, comment dire poliment, “niquer le système”. Je pourrais produire des articles de qualité pour inspirer d’autres personnes à écrire mais je n’ai pas encore ces forces-là (ça ne saurait tarder). Si vous lisez ces lignes, ma stratégie a déjà débuté. Grâce aux belles illustrations de The Millionaire Détective, j’ai atteint votre affect de lecteur. Une partie du travail sera accompli pour donner un semblant de qualité mais il est désormais temps de vaincre votre intellect.

Pour y arriver, l’idée est simple, déjà-vu mais à priori efficace. En vous recommandant les créations d’autres personnes de qualité qui ont abreuvé mes réseaux ces dernières années, je pense pouvoir faire passer cet article comme relativement sympathique. Peut-être qu’un magicien ne doit pas expliquer son tour avant de le montrer mais je suis Poyjo, je ne m’appelle pas magicien. Voici donc quelques belles choses pour égayer vos jours et je vous dis à bientôt. Pour le dire sans formules alambiquées, je fais juste de la pub pour les copaings en attendant d’écrire mes trucs

Dix Femmes en Noir et Plantatami

Corentin est une très belle personne et il s’avère qu’il écrit aussi rudement bien. La refonte aura été longue mais Plan Tatami est devenu plus que jamais le bel écrin au service de ses articles. Dix Femmes en Noir est un de ces articles qui prouvent son talent. Si c’est la musique qui vous porte davantage, vous pourrez entendre sa belle voix et une sélection de bande-sons sur son nouveau podcast Plan Tatamix

Heavenly Delusion et Purple Geth

Purple Geth est extrêmement agréable à suivre sur twitter. Si vous aimez l’animation japonaise, il est de ceux à décupler cet amour. Entre les informations croustillantes et les découvertes, j’étais terriblement content de découvrir son blog et ses articles qui baignent autant dans la nostalgie que dans les derniers succès. Celui sur Heavenly Delusion était assez prenant dans sa façon de montrer le côté miraculeux et inestimable de la production.

Complément Shojo et Chloé

C’est une découverte Récente. Le shojo a toujours eu un traitement foireux dans nos contrées et si la situation peine à s’améliorer il faut souligner les efforts de la communauté. Ceux de Club Shojo ou ceux de Chloé qui prend joliment la parole sur sa chaine Youtube et ses réseaux pour donner autant de relief que possible à des titres qui n’ont parfois pas la communication méritée.

Concursio, Gaeko et Maitre Griffou

S’il y a des gens avec qui je passe beaucoup trop de temps je peux citer Gaeko et Maitre Griffou. En plus d’être de fantastiques camarades, ils sont également de belles voix à écouter sur la WeeBBC. Ils ont de la justesse, des colères maîtrisées sur des sujets importants et beaucoup d’amour sur des choses bien (sauf Love Live). Je pense m’impliquer encore davantage avec eux alors n’hésitez pas à faire un tour sur leur site.

Nekotsuki-Studio et Marco

C’est l’un des derniers forums d’animation en activité. Tenu par un avide organisateur de concours d’illustrations et un observateur attentif des chiffres du box-office, Marco est un ami de longue date de Vaikarona mais je n’ai pas glissé assez de mots à son égard. Il écrit bien et il faut que vous le sachiez.

KeyFrame et LKR

C’est encore assez rare pour le noter mais ça parle sakuga en français et il semblerait que LKR le fasse très bien, autant en vidéo sur Youtube que sur le site KeyFrame. L’apprécier était facile vu l’amour dont il déborde pour les oeuvres de Kyoto Animation donc je ne vais pas bouder mon plaisir en vous le partageant surtout que ses efforts didactiques en font une bonne porte d’entrée aux coulisses de l’animation japonaise.

Et pour finir,

J’aime bien la repartager de temps en temps mais j’ai cette liste d’articles que je trouve plutôt sympas et qui sont archivés sur Internet Archive au cas ou, dans laquelle vous trouverez énormément d’articles autour de Kyoto Animation, énormément de Sakuga Blog, un peu de Nostroblog, des articles de PiscesAmo et du AnimeFeminist.

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