Regard sur Aldnoah Zero

Article Publié initialement le 28 Juin 2015

Aldnoah Zero est un anime produit par le studio A1-Pictures (Nanatsu No Taizai, Sword Art Online, Shigatsu wa kimi no uso,…) et scénarisé par [su_tooltip style=”tipped” position=”south” shadow=”yes” rounded=”yes” size=”2″ title=”Note” content=”Gen Urobochi est le créateur de série et le scénariste de la série sur les 3 premiers épisodes. Il laisse ensuite sa place à Katsuhiro Takayama. ” close=”yes”]Katsuhiro Takayama[/su_tooltip] (Big Order, Mirai Nikki OAV…) .  Il a été diffusé entre 2014 et 2015 en 2 parties de 12 épisodes et est disponible chez Crunchyroll.

Pour l’histoire,

Dans un univers parallèle, des astronautes ont découvert un portail sur la lune lors d’une expédition en 1972. Ce portail menant à Mars, il a permis l’exode de nombreux terrestres sur la planète rouge. Quelques années plus tard, les désormais Martiens ne supportant plus leur condition de vie, entament une guerre contre les Terriens pour s’approprier la Terre grâce à l’Aldnoah, un pouvoir dévastateur qui fait désormais leur fierté. Nous suivons l’histoire de Kaizuka Inaho, jeune lycéen et garçon taciturne, et ses proches ; Troyard Slaine au service de la Princesse Asseylum de Mars qu’il aime passionément; tous deux plongés en plein cœur de cette guerre.

Aldnoah.Zero se caractérise comme un anime à méchas sans reprendre tous les archétypes d’un animé dit “mécha” comme les différentes séries Gundams ou Eureka Seven… La série est ainsi dispensée par exemple de transformations ou de machines personnifiées. Aldnoah.Zero se concentrera davantage sur la psychologie de ses personnages et la tension propre à une guerre.

L’histoire suit donc le quotidien des deux protagonistes et de leurs camarades durant la guerre, permettant de découvrir les motivations et particularités de chaque camp. La tension de l’histoire repose sur l’incapacité des terriens à rivaliser avec les martiens et cette interrogation qui persiste tout le long de la première partie, à savoir : Les terriens vont-ils réussir à renverser l’équilibre des forces ?

Le scénariste nous sert une charmante intrigue, de bons rebondissements, des affrontements dynamiques et un soupçon de suspens qui ne se réduit pas tant il est difficile de savoir avec précision qu’elles seront les actions de chaque personne. L’histoire est réussie mais ne parvient pas tout le temps à nous donner envie de voir la suite, le rythme est parfois massacré : les dialogues peuvent parfois devenir assez lourds quand on quitte les lieux de décision et le front.

Kaizuka Inaho et Troyard Slaine sont sans doute les personnages les plus intéressants de la série, étant les plus développés. Ils sont bien évidemment les plus doués au point qu’on pourrait les qualifier de surhommes sans exagérer. Mais mis à part ces deux là, l’ensemble du casting sera peu exploité ou ne sortira pas du rôle qu’on leur a assigné. S’il peut être intéressant de suivre l’évolution de la princesse et de certains hauts placés martiens, la plupart des personnages se cantonneront à leur rôle de sœur soucieuse, ami comique, servante docile ou encore de traumatisé de guerre.

L’animation est soignée, le choix de la 3D pour les Méchas et vaisseaux est pardonnée par sa qualité. Seul regret, le chara-design qui donne un air enfantin à tous les personnages même les plus âgés. Le scénario récurrent du héros lycéen sauvant le monde est rendu encore plus improbable avec ces visages ronds et ces corps d’enfant.

De gauche à droite :Troyard Slayne, Kaizuka Inaho, la princesse Asseylum, le robot d’entrainement d’Inhao

La soundtrack est particulièrement soignée avec Hiroyuki Sawano comme compositeur (Ao no Exorcist, Shingeki no Kyojin, Guilty Crown,…). L’OST colle parfaitement avec l’histoire et on ne peut lui faire aucun reproche. Les openings sont bien soignés contrairement aux endings qui malgré de bons morceaux sont de jolies preuves de paresse avec des plans fixes.

Au final Aldnoah.Zero est un bon divertissement, il pourra plaire aussi bien aux habitués du genre mecha qu’aux autres. S’il ne réussit pas à surpasser son genre, il en constitue une très bonne alternative. Suffisamment bon pour ne pas disparaitre tout de suite dans la jungle surproductive japonaise, reste à savoir si dans quelques années on se souviendra de cet anime comme une référence.

En supplément, voici Fire, une des nombreuses excellentes musiques de l’anime.

 

Plus d’infos sur Aldnoah Zero :

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