Plastic Memories, souvenirs souvenirs…

Le premier épisode de Plastic Memories fut diffusé le 4 Avril 2015 au Japon, et finit sa course 13 épisodes plus tard le 27 Juin de la même année. Naissant du studio d’animation Doga Kobo (Love Lab, Man Girl…), il est aujourd’hui disponible sur la plateforme Crunchyroll.

Les Giftia sont des androïdes ayant plusieurs usages: aide aux personnes âgées, membre à part entière d’une famille, fantasmes sexuels, garde du corps, ils possèdent également la faculté de ressentir des émotions, et ainsi donc d’avoir et de créer de merveilleux souvenirs avec leurs propriétaires. Malgré cela, un Giftia a ce que l’on pourrait appeler une date de décès prédéterminée. Une fois cette date dépassée, l’androïde perd le contrôle de son corps et peut s’attaquer à n’importe qui. C’est pour cela qu’un système de récupération à été mis en place, de manière à ce que aucune personne ne soit blessée voire tuée. Mais qu’en est-il de ces merveilleux souvenirs ? C’est ce que le jeune Tsukasa Mizugaki va découvrir. Il vient d’être engagé au terminal de récupération de sa région, et une jeune fille y travaillant attire particulièrement son attention… Cette fille se nomme Isla et c’est une Giftia.

Relations et sentiments sont les maitres mots de Plastic Memories. Tout le long de l’animé préparez vous à croiser des personnages haut en couleurs, révélant à tour de rôle leurs histoires et leurs liens qu’ils entretiennent avec d’autres de leurs compères. C’est sur cela que repose l’animé entier, en plus de découvrir beaucoup d’histoires annexes concernant d’autres propriétaires de Giftia.

Mais pas que ! Si l’on s’accroche au détail graphique et musical d’une œuvre sentimentale, on peut parfois trouver de bonnes comme de mauvaises surprises. En l’occurrence, c’en est une bonne : l’ambiance est assurée par des musiques douces comme humoristiques, et même assez épiques pour quelques épisodes ou surgissent du danger. Au niveau des décors, c’est le Japon futuriste, grands bâtiments blancs, et peu de nature si ce n’est 2 ou 3 jardins. C’est ordinaire, mais agrémentés par de beaux effets de lumière, des couleurs chatoyantes, et une animation fluide et dynamique, cela devient très agréable à regarder. En parlant de ça, l’animation de Plastic Memories ajoute grandement à l’ambiance de la chose.

Avec des mouvements plus réalistes, les personnages créent une atmosphère plus conviviale et même souvent humoristique.

Et des détails plus précis dans des gros plans nimbés de lumière, un effet dramatique pour souligner la tristesse d’un ou plusieurs personnages.

Mais qui ne saurait citer une animation fluide et détaillée sans parler de scène d’action ? Pas des auteurs de shonen en tout cas… *rires* Vous vous souvenez au début de l’article quand je parlais de musiques épiques accompagnant deux épisodes où “surgit” le danger ? Et bien, il n’y a pas que la musique qui faisait son travail. Là ou le reste de l’œuvre traite de sentiments et de relations, ces quelques épisodes dont il est question à présent, font aussi preuve d’une animation sans précédent. Une scène épique, ajoutant encore du frisson et de l’empathie, quand on sait ce qui arrive aux personnages lors de ces scènes.


Malheureusement, les fans de baston seront lésés d’apprendre, qu’a part cette scène, très peu d’autres présentent une action similaire à celle-ci.

Plastic Memories a fait mouche dans mon cœur. Un histoire bien ficelée, des personnages débordant de charisme et de personnalité, une mise en scène superbement gérée, ainsi qu’une convivialité sans pareille. Si je devais décrire le genre de Plastic Memories je dirais que ce serait une romance comme une autre mais avec des personnages détaillés, drôles, intéressants, ayant chacun leurs place et leurs rôles. Après, il n’est pas exempt de défaut… Le même schéma peut se répéter plusieurs fois, le dénouement est assez prévisible, et avec de tels protagonistes, le réalisateur ainsi que le scénariste (Yoshiyuki Fujiwara et Naotaka Hayashi) auraient pu prévoir de les mettre un peu plus au vert ! A part cela, le travail sur les émotions fait bien sont boulot, et les plus sensibles spectateurs verseront leurs larmichettes. Mais le détail qui m’a le plus fait chavirer est la mise en scène de la fin… Que je vous spoil ci dessous.

Plus d’informations sur Plastic Memories :

 

Aux deux tiers de l’histoire Tsukasa commence à développer des sentiments assez forts envers Isla, et cela semble réciproque du côté de la jeune fille. Seulement. On révèle au garçon que la date de décès prévue pour Isla est prévue pour dans un mois. Durant ce dernier laps de temps, Tsukasa finit par avouer ses sentiment et gagne le cœur de sa promise. Ils finissent par passer les derniers moments heureux et ensembles. Finalement, la récupération d’Isla se fait dans une nacelle de la grande roue, trônant au centre du parc d’attraction où le couple avait pour habitude de flâner. Des larmes et un générique plus tard, on voit Tsukasa rentrer d’un séminaire de 9 mois, pour retrouver toute l’équipe avec laquelle il travaillait. À l’exception bien sur d’Isla. Mais c’était sans compter sur un plan de la porte du Terminale s’ouvrant, laissant rentrer un autre personnage inconnu au bataillon et au visage caché. “Voici la personne avec qui tu travailleras dorénavant”, c’est ce que l’on dit à Tsukasa tandis qu’il s’approche de sa nouvelle partenaire. Un plan se fit sur une poignée de main entre le personnage inconnu et le protagoniste, puis noir. Fin.

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